samedi 11 juillet 2020

LIGA : Valladolid - Barcelone (0-1), le Barça assure le strict minimum


Le FC Barcelone a assuré une toute petite victoire sur le terrain de Valladolid (1-0), ce samedi lors de la 36e journée de la Liga.

Le FC Barcelone continue de croire en un titre de champion d’Espagne. Mais, au niveau du visage proposé depuis deux rencontres, les Catalans semblent avoir abdiqué. Les hommes de Quique Setién assurent le minimum syndical à chaque fois. Après le succès à l’arrache contre l’Espanyol, ils ont de nouveau gagné sur le plus petit des écarts aux dépens de Valladolid, 14e au classement.

Contre l’équipe de Hatem Ben Arfa, absent à l’occasion, les Blaugrana ont manqué de mordant et de personnalité. Heureusement pour eux, il y avait Lionel Messi pour les sortir du guêpier et débloquer la situation. Au quart d’heure du jeu, l’Argentin a lancé Arturo Vidal pour l’ouverture du score et le Chilien n'a pas manqué l'offrande.

À travers cette inspiration, La Pulga s’offrait son 20e assist de l’exercice. Une première pour lui dans le championnat espagnol. Il n’avait encore jamais atteint ce seuil, et cela lui permet d’imiter son ex-coéquipier Thierry Henry, auteur d'un pareil accomplissement il y a 18 ans en Premier League.

GOAL FRANCE / Via, RDCNEWS243

Liga : le Real Madrid fonce vers son 34e titre après sa victoire face à Alavés.


Porté par un excellent Karim Benzema, le Real Madrid a dominé Alavés (2-0) ce vendredi soir et fait un grand pas vers sa 34e Liga.

Le match : 2-0
L'issue semble désormais inéluctable. Le Real Madrid ne déploie pas forcément un grand football en ce moment, ses victoires ne sont pas aussi larges que dans un passé récent mais, match après match, il se rapproche inexorablement de son 34e titre de champion d'Espagne.

Face à Alavés, ce vendredi soir, la formation de Zinédine Zidane a délivré une partition maîtrisée pour s'imposer sans vraiment trembler (2-0) et reprendre sa marge de quatre points (et une meilleure différence particulière) sur le Barça, à trois journées du terme de cette Liga.

L'histoire aurait pourtant pu être toute autre si Alavés était parvenu à ouvrir le score à la 2e minute, quand Joselu a vu sa reprise de la tête échouer sur la barre de Courtois avant que Varane ne repousse dans la foulée celle de Pérez.

Mais le Real sait courber le dos dans les moments difficiles : il n'a pas encaissé de but pour la cinquième fois de rang et il a même poussé le mimétisme à l'extrême en faisant de nouveau la différence sur un penalty prêtant à discussion (voir ci-dessous).

Dans le sillage d'un excellent Karim Benzema, toujours aussi altruiste pour décaler parfaitement Asensio sur le 2-0 (50e), les Merengues ont mis fin au suspense dès le retour des vestiaires dans une seconde période bien plus vivante. Et à celui de la Liga ? La question se pose, tant la dynamique du Real Madrid (8 victoires depuis la reprise) et ses adversaires à venir (Grenade, Villarreal et Leganes) lui semblent favorables.

Le fait : encore un penalty litigieux pour le Real ?

Forcément, le débat va resurgir en Espagne à l'issue de cette rencontre. Le Real Madrid est-il avantagé par les arbitres, notamment sur les décisions litigieuses tranchées par le VAR ? Contre Alavés, les Merengues ont pris l'avantage sur un penalty pouvant prêter à discussion. Après avoir débordé Ximo Navarro, Ferland Mendy s'apprête à pénétrer dans la surface et, alors le défenseur tente de le contenir d'un tacle, le latéral français laisse traîner quelque peu sa jambe avant de tomber. Au ralenti, pourtant, le contact semble léger entre les deux joueurs. Agacé par cette polémique, Zinédine Zidane risque de devoir s'exprimer de nouveau sur le sujet...

Les joueurs : Benzema le finisseur, Mendy le détonateur

Dans une forme resplendissante, Karim Benzema s'est mis en évidence, comme ces dernières semaines. Tout d'abord en transformant avec sang-froid le penalty, sous le regard amusé de Sergio Ramos, habituel tireur numéro 1 et suspendu pour ce match. Ensuite en se montrant toujours aussi précieux au collectif, à l'image de ce une-deux initié avec Mendy, puis en décalant Asensio sur le 2-0.

Buteur, Passeur décisif, auteur de gestes de classe, Benzema est plus que jamais l'atout numéro 1 du secteur offensif madrilène. Remplacé par Hazard (82e), l'attaquant a grimacé ensuite sur le banc, en se touchant l'arrière de la cuisse droite, et Zidane doit forcément espérer que ce n'est rien de grave.

Un autre Français a brillé dans cette rencontre puisque Ferland Mendy, titulaire, a fait grosse impression. Intenable sur son flanc gauche, offrant de nombreuses solutions par ses courses et ses appels, le latéral a provoqué le penalty et il aurait également pu provoquer un c.s.c., Camarasa manquant de peu de tromper son propre gardien sur l'un de ses centres. L'international français (4 capes) devrait avoir d'autres occasions de briller rapidement, Marcelo étant blessé à l'adducteur.

L'Equipe / Via, RDCNEWS243

Marche anti-Malonda : l’UDPS dresse un bilan de 6 morts et 92 blessés et promet d’accompagner les familles des victimes à saisir la justice




Dans une déclaration rendue publique vendredi 10 juillet, l’Union Pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) promet d’accompagner les familles de toutes les victimes de la marche de protestation contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à saisir les instances judiciaires compétentes.
Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS accuse le major Ngalasi d’avoir tiré à bout portant sur les manifestants, causant ainsi mort d’hommes. Il inculpe aussi le Commissaire Général de la Police pour « des ordres manifestement illégaux donnés aux éléments de la Police ».

« L’UDPS s’engage à accompagner les familles de toutes les victimes pour saisir les instances judiciaires compétentes contre le Commissaire Général de la Police et ses subalternes ci-haut cités, dont les méthodes et agissements sont caractérisés par la répression et la violation des droits de l’homme héritées de l’ancien système », a déclaré Augustin Kabuya.

Ce dernier fait savoir que 6 personnes dont 3 à Kinshasa, 2 à Lubumbashi et 1 à Goma, ont été tuées lors de cette marche.

Le parti présidentiel ajoute également que lors de cette manifestation 92 personnes ont été blessées et 115 autres arrêtées par la Police Nationale Congolaise (PNC).

Il demande aux combattants ainsi qu’à toutes les forces vives de la nation de rester mobilisés et attentifs au mot d’ordre de la hiérarchie du Parti au cas où le Bureau de l’Assemblée Nationale ne revenait pas sur sa position consistant à « imposer Ronsard Malonda comme Président de la CENI ».

  mediacongo.net / Via, RDCNEWS243

RDC : Célestin Tunda Ya Kasende a présenté officiellement sa démission au Gouvernement


Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la justice Celestin Tunda Ya Kasende a remis sa démission ce samedi 11 juillet 2020 auprès du Premier Ministre du Gouvernement de la  RDC. Cette démission prouve à suffisance qu'il y a un Etat de droit qui s'installe peu à peu en République Démocratique du Congo.

Après avoir été interpellé au Parquet il y a quelques jours pour avoir transmis à l'Assemblée Nationale ses propres observations au nom du Gouvernement sur les propositions des lois Minaku et Sakata alors que cette question n'avait jamais été traitée au sein de la réunion de Conseil des ministres. Cela avait conduit le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi d'exiger la déconnexion de Tunda Ya Kasende lors de la 38è réunion de Conseil des ministres par vidéo conférence.

Cet acte prouve à suffisance qu'il y a petit à petit l'installation de l'Etat de droit en RDC avec l’avènement du nouveau pouvoir où un ministre démissionne après avoir commis une faute très grave envers le Gouvernement. 

Avec cette démission, surement des conséquences envers Celestin Tunda ne vont pas manquer, il  pourrait être poursuivi par la justice pour faux et usage de faux.


Emma MULAMBA KAPANGA

   

vendredi 10 juillet 2020

Marches contre Malonda : La majorité populaire désavoue la majorité parlementaire

                                                       (crédit photo : mediacongo.net)


Les manifestations publiques organisées, jeudi 9 juillet, contre la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la Céni a fait mouche et donne matière à réflexion aux acteurs politiques. La police, qui a tenté d’étouffer ces manifestations, n’a pas pu. La détermination du peuple d’en découdre avec un système électoral dans lequel chaque fois les gagnants sont connus d’avance, a pris le dessus sur toute autre arme. Et, des échauffourées qui ont duré plusieurs heures, ont fait des victimes, notamment à Kinshasa et Lubumbashi ; villes où trois manifestants ont trouvé la mort, selon le secrétaire général de l’UDPS. La police à Kinshasa fait état de plusieurs blessés.
Le pays était en ébullition, le jeudi 9 juillet 2020. Plusieurs milliers de Congolais, à travers l’ensemble du territoire national, sont descendus dans la rue pour désapprouver l’entérinement hâtive, par l’Assemblée nationale, de Ronsard Malonda au poste de président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), alors que ce dernier était « l’homme orchestre » des ratés enregistrés lors des élections présidentielle et législatives de 2018.

L’appel lancé par le parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), a eu un écho favorable tant auprès d’autres regroupements politiques que des mouvements citoyens. Rien d’étonnant, car d’aucuns estiment que, c’est par la magie de cet homme – secrétaire exécutif de la Ceni – que le FCC de l’ex-président Joseph Kabila a raflé, contre toute attente, une majorité écrasante au Parlement et dans toutes les assemblées provinciales, pendant que son candidat à la présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, avait lamentablement échoué.

À Kinshasa, la capitale, comme dans d’autres grandes villes du pays, les forces de l’ordre ont fait face à des marées humaines en furie qui ont bravé l’état d’urgence sanitaire pour dire « non » à la répétition d’un hold-up électoral en 2023. En fait, le peuple refuse que l’histoire puisse bégayer après la série de cas de fraude décriée en 2006, 2011 et 2018. En souhaitant avoir une centrale électorale assainie et réellement indépendante, les électeurs congolais ne veulent plus faire du neuf avec du vieux, en « cooptant » l’actuel secrétaire exécutif considéré comme le « cerveau moteur » de toutes les malversations électorales planifiées par le régime sortant de Joseph Kabila.

Encore des morts



Alors que la police dispersait à coups de gaz lacrymogènes des milliers de militants au siège de l’Udps, dans la commune de Limete et aux abords du Palais du peuple, ces derniers répondaient par des projectiles. Ces échauffourées ont duré plusieurs heures au point de paralyser pratiquement la circulation d’une bonne partie de la capitale.

Comme il fallait s’y attendre, le démon de mort qui hante certains éléments de la police s’est vite réveillé. La gâchette a été dégainée pour tirer à balles réelles. Et le bilan est déplorable : 3 morts, dont 2 à Lubumbashi et 1 à Kinshasa, selon Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Udps, et plusieurs blessés y compris dans les rangs des policiers, ainsi que d’importants dégâts matériels.

Devant les militants en colère, après le constat de leurs camarades tombés sur-le-champ des manifestations voulues pourtant pacifiques, le secrétaire général de l’Udps a dit qu’ils vont exiger le départ du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, qui est lui-même membre du parti présidentiel.

« Trois personnes ont été tuées parmi nous. Pour ne pas occasionner un bain de sang, nous sommes un parti au pouvoir. Nous disons ceci : ils sont en train de tirer. Nous allons réclamer le départ du ministre de l’Intérieur parce qu’il vient de l’Udps. Nous rentrons à la base… », a déclaré Augustin Kabuya.

La situation est restée tendue toute la journée d’hier dans le périmètre du siège du Parlement, avec des militants qui n’ont pas décoléré et qui sont loin d’avoir dit leur dernier mot. D’ailleurs, la plateforme de l’opposition, LAMUKA, annonce, elle aussi, sa manifestation publique le lundi 13 juillet 2020. Elle sera renforcée par les mouvements citoyens qui annoncent déjà leur participation à la marche, si jamais l’Assemblée nationale ne retirait pas son entérinement en faveur de Ronsard Malonda à la Céni.

Établir les responsabilités

Au-delà des émotions et des calculs politiciens, la question fondamentale demeure : qui doit répondre de tout ce qui est arrivé à propos de la gestion de la Céni ?

Rappelons tout de même que l’Assemblée nationale a entériné au cours de sa plénière du 2 juillet, le choix de Ronsard Malonda comme futur président de la Céni. Ce choix a été fait par cinq confessions religieuses qui ont établi un faux PV, d’après l'Église catholique et l’Église du Christ au Congo (ECC), qui n’ont pas pris part au processus, faute de consensus entre les représentants des confessions religieuses.

Il faut dire que les catholiques et les protestants ne souhaitent pas désigner un candidat membre de l’actuelle équipe de la Céni dirigée par Corneille Nangaa. À côtés de ces églises, plusieurs organisations sociopolitiques ont également dénoncé la candidature de M. Malonda qui préparerait des « fraudes » aux prochaines élections.

Pour une leçon, c’en est une : la majorité populaire vient d’envoyer un message fort, celui de son désaveu total à la majorité parlementaire et exige une réforme de fond en comble de la Centrale électorale avant de penser à la désignation de ses futurs animateurs.


mediacongo.net / via, rdcnews243.blogspot.com

Marche anti Malonda : Certains policiers ont pillé et voler les biens de la population !


La scène s'est déroulée le jeudi 09 juillet 2020 dans la commune de Kasavubu sur l'avenue Kanda-Kanda alors que les militants de l'UDPS et des autres partis politiques étaient entrain de marcher pour protester contre l'entérinement de Ronsard Malonda comme président de la CENI. Un groupe des policiers dans une jeep de matricule 10/01 ont commis les actes de pillages envers la population qui était dans le quartier entrain de vendre paisiblement leurs biens.

Tout s'est passé vers 14h alors que un policier avait tiré par balles réelles envers les manifestants, cela a coûté deux morts sur place. En réaction, les manifestants se sont emparé du policier jusqu'à lui brûler vif. Quelques minutes après, une jeep de la Police Nationale Congolaise de matricule 10/01, affirment les témoins trouvés sur place, surgira avec des policiers à son bord, pour enfin terroriser la population de Kanda-Kanda jusqu'à ravir certains biens et argents des vendeurs.

"Nous étions assis et nous avions vu une jeep de la Police de matricule 10/01 avec des policiers qui sont venus, ils ont commencé à nous toucher dans tout le corps, ils se sont mis à nous fouiller, ils ont emporté une chainette argent pure. Ils cherchaient de nous prendre tout ce qu'on possédait comme argent et quand on a résisté, ils nous ont tellement menacé jusqu'à ce qu'ils nous ravi tout ce qu'on avait. Ils nous ont aussi ravi des téléphones, décodeurs, une marmite de nourriture déjà préparée pour le restaurant", a déclaré une femme trouvée sur place.

Quand a savoir si les policiers en question provenaient de quelle district, les témoins trouvés sur place ignorent encore mais pour eux, les policiers peuvent être de l'unité appelé "MBATA".

"Les policiers en question portaient tous des masques aux visages, l'identification de leur jeep c'était 10/01. Ils peuvent être des policiers de l'unité qu'on appelle MBATA", a conclu le témoin teouvé sur place.

RDCNEWS243

SPORT / FOOTBALL

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